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Plateau
Avijl |
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Plateau
Avijl : garantir l'avenir
Le plateau Avijl est un espace vert de 8,5 hectares, propriété de la Commune d'Uccle, dont la majeure partie est classée en zone d'habitation (terrains à bâtir). Un plan d'urbanisation prévoyant la construction d'environ 200 logements, dont la moitié à caractère social, a été récemment adopté par les autorités communales.
Tel qu'il se présente actuellement, le plateau Avijl constitue essentiellement un site champêtre à caractère rural, combinant jardins potagers et espaces verts à caractère sauvage abritant une faune et une flore d'une grande diversité -y compris de nombreux oiseaux migrateurs- bref un écosystème unique à Bruxelles. La question se pose donc de savoir comment préserver ce patrimoine. La notion même de patrimoine à préserver est relativement récente et a considérablement évolué au fil des siècles.
Pendant longtemps, nul ne s'est soucié de protéger le patrimoine architectural dès lors qu'il n'avait plus de fonction utilitaire ou religieuse. Ainsi ont disparu des pans entiers de l'histoire de l'humanité.
Ensuite est venue l'époque de la sauvegarde des œuvres monumentales, ... à condition qu'elles n'entravent pas le développement économique et le progrès social : ainsi à Bruxelles les vieux quartiers ont-ils été rasés au bénéfice de la jonction ferroviaire ; les boulevards de la petite ceinture, aux contre-allées arborées, saccagés pour créer une autoroute urbaine en vue de l'exposition universelle de 1958 ; les maisons Art Nouveau détruites dans la quasi-indifférence générale.
Et n'oublions pas qu'Uccle a bien failli être traversée de part en part par le ring autoroutier... Paris même n'a été épargné que par la mort du président Pompidou, qui affirmait que la ville devait s'adapter à l'automobile, et non l'inverse.
L'humanité prend conscience, seulement maintenant, de ce que la déforestation massive constitue pour toutes les espèces vivantes une menace mortelle. La définition des priorités à respecter dans l'aménagement de la ville constitue donc une notion en perpétuelle évolution.
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De même que nul ne songe à remplacer la Grand-Place par un centre commercial, il apparaît clairement aujourd'hui que tout aménagement urbain, y compris la construction de logements, doit être subordonné à la préservation des espaces verts et des parcelles rurales qui y subsistent encore.
Car une politique écologique globale ne passe pas seulement par des actions spectaculaires de défense de la forêt amazonienne ou contre le forage de puits pétroliers en Alaska, mais aussi par des efforts quotidiens dans notre environnement immédiat. C'est ce qu'ont très bien compris les autorités de Sao Paulo, qui viennent de renoncer à la construction d'un auditorium de musique pourtant programmé de longue date et conçu par le célèbre architecte Oscar Niemeyer, afin de préserver l'espace vert où il avait été prévu de l'ériger.
Le fait que le plateau Avijl fasse partie intégrante du patrimoine communal, ce qui devrait le mettre à l'abri de toute spéculation immobilière, constitue une chance unique. Il importe donc avant tout de déterminer avec précision les parties de ce site qu'il importe de préserver, en s'appuyant sur l'expertise de spécialistes reconnus en matière d'environnement ; ce n'est que dans une seconde étape qu'il sera possible d'évaluer les possibilités de constructions immobilières dans le respect du site.
Ce sera aussi l'occasion de développer à Uccle une politique active de rachat et de rénovation de maisons abandonnées, permettant d'intégrer des logements à caractère social au tissu urbain existant et d'éviter le développement de chancres urbains.
A brève échéance, cette politique aura évidemment un coût ; mais l'on sait bien qu'une approche écologique, qui représente un investissement sur le long et non sur le court terme, est en fin de compte moins chère. C'est en multipliant les actions locales de préservation de l'environnement au niveau de notre ville que nous préserverons la qualité de vie de nos enfants.
georges
copinschi, 2004 |
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Pour
le bien-être du plateau Avijl et la
sauvegarde de sa plénitude
L’inventeur
du mot
« écologie » est le naturaliste allemand
Ernst
Haeckel (1834-1919). L’écologie
est la science qui étudie les
milieux où vivent et se
reproduisent les êtres vivants,
ainsi que les rapports de ces êtres
avec le milieu. Aujourd’hui, c’est une
philosophie visant à une
meilleure adaptation de l’homme
à son environnement naturel,
vivant (animaux, plantes) et non
vivant, ainsi qu’à une
protection de celui-ci.
Alors, qu’on ne vienne surtout pas dénaturer un endroit aussi idyllique que le plateau Avijl à coups de bulldozers qui viendront chasser à tout jamais l’esprit subtil de la nature que, seul, un promeneur silencieux peut ressentir et apprécier. Si vous souhaitez en savoir plus sur « l'esprit subtil de la nature », je ne peux que vous engagez à lire ce livre remarquable qu'est « la voix des Anges » de Dorothy Mc Lean, co-créatrice du Centre Findhom en Écosse. Pensons aussi à la terre d'Enneille, près de Durby, avant-garde du troisième millénaire.
Et ce n’est pas tout. Un dimanche de cet automne 2003, la très belle émission Le jardin Extraordinaire de la RTBF nous a montré des hommes et des femmes d’Amérique latine en train de récupérer et de sauver des terres malades et mal traitées pour en refaire des sols fertiles. Mais chez nous, à Uccle, on voudrait transformer en briques, en cailloux, en béton le seul endroit des 19 communes bruxelloises réservé à des potagers qui soit 100% sûr pour la culture ! Où est la raison ?
© D.
Raphaël - SCULPTURE :
SANDRINE BOULEAU - AVIJL
2009 |
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Où est le bon sens ? Nous devons être conscients de l’importance d’un endroit champêtre aussi proche de notre habitat, un écrin de verdure d’une valeur exceptionnelle. Il est utile de rappeler que de plus en plus de médecins sont aujourd’hui ouverts à la médecine holistique. lls savent qu’il ne faut jamais séparer le corps de l’esprit.
L’humain est un tout. Laurence Bertels, par exemple, a écrit à la page 22 de « La Libre Belgique » du 5 novembre 2003 que, selon le célèbre ostéopathe et diététicien Pierre Pallardy (1) : « le sport plaisir, comme la marche, est le meilleur ennemi du stress. A pratiquer deux à trois fois par semaine pendant 45 minutes au moins ».
Quelle chance unique pour les habitants du village de Saint-Job d’avoir chez eux ce but de promenade ! Ne pas polluer l'air saint-jobois avec du gaz carbonique.
Uccloises et Ucclois, les arbres, les fleurs et les plantes du plateau Avijl embellissent l'existence, vivifient la pensée, réparent chagrins et tourments. Il est grand temps de penser non plus à court terme mais à long terme. Et le long terme n’est pas seulement l’avenir ; c’est aussi le passé du plateau.
Pour tenter de nous rassurer, on nous dit que certaines des 200 maisons à construire auront leur jardinet. Personne n’est évidemment contre l’édification de 200 maisons de type social à Uccle mais cela doit être sur un terrain moins fertile. Il est bon également de se souvenir qu’une centaine d’appartements et de maisons sont actuellement libres de toute occupation à Uccle…
Et puis, pour en revenir à nos moutons, comment imaginer un seul instant que les légumes qui pousseront au milieu de maisons, de buildings de trois étages, de rues, d’égouts, de l’éclairage nocturne, en été du bruit de la radio et de la télévision, de la poussière causée par la circulation et le va-et-vient des habitants, auront la même saveur et le même pouvoir nutritionnel que ceux qui croissent maintenant dans le calme, le silence, l’air pur, en parfaite symbiose avec la faune et la flore ?
Un exemple valant mieux qu’une longue démonstration : il est à présent reconnu que le calcium se trouvant dans une carotte bio est assimilé par les cellules de notre corps avec une facilité déconcertante tandis qu’une tablette de calcium fabriquée chimiquement ne sera métabolisée que difficilement tant est grand le fossé entre ce que produit la nature et ce que l’homme fabrique.
En conclusion, à toutes celles et à tous ceux qui luttent avec courage et persévérance pour la sauvegarde du plateau Avijl, de notre terre Avijl, je demanderai de ne jamais céder au découragement car c’est dans une accumulation de petits manques que l’on peut voir de grandes faiblesses.
Au contraire, nous devons devenir des « canaux relais » et non des « sources de delais » en raison d’intérêts égoïstes. Le courage fait oublier toute crainte ! Je terminerai en laissant la parole à un grand chef indien : « Quand les enfants ne seront plus capables de citer le nom des arbres, des fleurs, des poissons, des oiseaux, ils deviendront étrangers à leur propre terre ». Que vive à jamais ce petit coin de paradis ucclois !
(1)
« Vaincre fatigue, stree, déprime
et protéger son coeur »,
Pierre Pallardy, éd. Robert Laffont ; 300 pp.
marga
stroacher, 2004
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Quel avenir pour le plateau Avijl ?
Depuis le début des années 1970, le Plateau d'Avijl a fait l'objet d'un développement immobilier, avec un certain nombre de projets audacieux, dont aucun ne tenait compte de l'environnement vert existant. Le Plateau d'Avijl est un espace vert semi-sauvage de 9 hectares, comprenant des pâturages, des bois et quelque 70 jardins potagers. Les années ont passé et le projet actuel de la commune d'Uccle prévoit 200 logements, dont la moitié serait de type social, avec l'utilisation de matériaux d'éco-construction d'un coût plus élevé. Il convient de noter que les analyses de sol effectuées en 2003 par l'IBGE se sont révélées propices à la culture de légumes.
Suite à cette nouvelle fièvre d'urbanisation incontrôlée, les habitants se mobilisent dans le but d'éveiller l'attention des politiciens communaux et bruxellois sur la valeur écologique et sociale du plateau d'Avijl, sur la nécessité de préserver non seulement cet espace vert mais aussi le tissu urbain. Cette harmonie urbaine doit devenir la nouvelle donne pour les générations à venir. Logements sociaux : utopie et réalité.
Le monde change et les villes aussi, qui sont devenues des laboratoires vivants pour les scientifiques et les urbanistes, ainsi que le baromètre des décisions politiques. Le logement - et notamment le logement social - est devenu une préoccupation majeure de notre société et mérite qu'on s'y intéresse. C'est dans cette approche que tout se joue. Bruxelles compte de nombreuses friches urbaines et des logements abandonnés, parfois pour des raisons spéculatives, mais il existe une faille : la ville et les communes sont propriétaires d'une majorité de ces logements abandonnés. Leur réhabilitation est administrativement lourde mais payante à long terme ! Cependant, cela montre un vide juridique et politique à ce niveau. |
Ne serait-il pas judicieux de réaffecter ces espaces à des logements moyens et sociaux et ainsi réhabiliter des quartiers qui perdent leurs structures sociales ? Cela permettrait également d'intégrer les habitants vivant dans des conditions précaires dans un tissu social existant et de donner un nouveau souffle à de nombreuses communautés ! Cela nécessite une approche intelligente et ouverte, ... une autre façon d'être social !
Benoît
malice,
2004 |
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Avijl
:
un site à (re)découvrir !
Depuis longtemps déjà, ce que
l'on appelle la qualité de vie a
cessé de se mesurer
principalement ou exclusivement en
données statistiques (revenu
moyen par habitant, produit
national brut, nombre de voitures,
etc.).
© D.
Raphaël - SCULPTURE :
OLIVIER STREBELLE -
AVIJL 2005 |
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Elle
comporte des facteurs beaucoup
plus difficiles à quantifier, ou carrément non
chiffrables : type de logement,
espaces verts, niveaux de bruit,
de pollution atmosphérique, de
stress, qualité des services
publics, sentiment de sécurité
ou d'insécurité notamment. L'importance
que l'ensemble des citoyens
accorde désormais à cette
dimension reflète les profonds
changements de priorités survenus
au sein de nos sociétés que les
responsables politiques ont
commencé à prendre partiellement
en compte. C'est ainsi que les habitants sont
devenus beaucoup plus attentifs à
la quantité et à la qualité des
espaces verts de leur
environnement. Cela va désormais bien au delà
du rêve de jardin derrière sa
maison, et se traduit par une
vision plus globale de ces
paysages, de leur rôle irremplaçable
en tant qu'équipement au service
de la collectivité (y compris des
générations futures), et par une
bien plus grande sensibilité aux
menaces diverses qui peuvent peser
sur eux.
C'est dans ce contexte que
l'association de fait pour la Protection et l'Avenir du plateau Avijl s'est constituée et invite tous
les ucclois, mais aussi tous les
bruxellois, à découvrir ou redécouvrir
ce site remarquable le samedi 20
et le dimanche 21 septembre 2003. Un circuit découverte est organisé
par les habitants du quartier et
se tiennent à disposition pour répondre
aux questions des visiteurs.
georges
ingber,
2004
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Quelques
idées pour que la Plateau Avijl
reste ce qu'il est . On ne nie
pas le fait que :
La
commune d’Uccle soit la
propriétaire du Plateau Avijl. Lorsqu’elle a acquis
ce terrain, c’était pour
l’urbanisé, pour
des raisons qui ne nous regardent pas mais qui
devraient être
essentiellement financières,
RIEN a été fait depuis la
date de l’achat,
Pour
que ce vaste terrain ne reste
pas en friche, la commune a eu
la gentillesse et
…l’intelligence de le
diviser en plusieurs parcelles
et de les louer à de nombreux
Ucclois et Uccloises afin
qu’ils les transforment en
potagers ou lieux de détente.
Mais
Il se fait que subitement et
pour répondre à une demande
croissante et constante de
logements sociaux à Uccle,
l’actuelle majorité communale
veut construire au plateau Avijl
la bagatelle de 200 logements …
de « type » social.
Nous ne sommes nullement opposés
au fait que la commune d’Uccle
construise des logements de type
social (sic) mais ailleurs qu’au
plateau Avijl !
En effet
Depuis un certain temps déjà, la
tendance est de quitter les
grandes villes et cette tendance
est irréversible. Il y a de
multiples maisons et appartements
à louer ou à vendre dans les 19
communes de l’agglomération
bruxelloise. Remplacer l’un des
rares écrins de verdure qui
restent à Uccle par 200 dont la
moitié de « type » social
(re-sic) est donc absurde et
c’est une décision à court
terme car, les villes se vidant,
la spéculation immobilière n’y
sera plus ce qu’elle était
auparavant. Sur
les 19 communes de l’agglomération
bruxelloise, Uccle est l’une des
3 ( !!!) à ne pas avoir de métro.
Ces 200 nouveaux ménages vont
amener combien de voitures dans
notre quartier ? Et où
vont-elles se garer ? La
Vieille rue du Moulin, la rue Jean
Benaets et la Montagne de Saint
Job sont déjà saturées à du
100%. Le plateau Avijl est un
endroit calme et tranquille. En période
de « blocus », ils
n’est pas rare d’y voir des étudiants
repasser ou approfondir leurs
cours. Le
plateau Avijl est un endroit
d’une extraordinaire convivialité.
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© D.
Raphaël - SCULPTURE :
OLIVIER STREBELLE -
AVIJL 2005 |
Tout le monde se connaît. Entre
deux coups de bêche ou de râteau,
on se parle alors qu’en ville on
se marche sur les pieds sans même
se dire bonjour. En outre, l’entraide n’y est
vraiment pas un vain mot. On croit
un peu vite qu’au plateau Avijl,
il n’y a que des locataires de parcelles.
Erreur ! C’est oublier le nombre
incroyable de promeneurs qui
viennent essayer d’y
oublier leurs petits ou grands
tracas, y respirer l’air pur, y
promener leurs enfants ou leur animal de
compagnie, y écouter le chant de
milliers d’oiseaux.
Conclusions
Si l’on devait remplacer les
légumes, les arbres et les fleurs
du plateau Avijl par du béton,
des briques et du mortier et faire
fuir à tout jamais la faune qui y
vit et des milliers d’oiseaux,
les mandataires communaux de
l’actuelle majorité porteraient
une immense responsabilité pour
l’avenir de nos enfants et des générations
futures.
Que l’on y croie ou pas, que
Saint-Job protège SON plateau
Avijl qui est aussi le nôtre et
le conserve tel qu’il est
aujourd’hui pour le plus grand
bien de celles et de ceux qui
aiment la nature, qui aiment
travailler la terre, qui
souhaitent léguer à leurs
enfants un petit coin de paradis
terrestre !
marga stroäcker,
2004
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Réflexions au sujet du Plateau Avijl ; Situation géographique
Élément naturel
Le plateau présente une situation
exceptionnelle dans son caractère
géographique « véritable
forteresse verte », le
plateau est protégé par ses
flancs abrupts : la butte de la Vieille rue du
Moulin, le mur de la rue Van der Noot, le chemin escarpé de la rue
J. Benaets. Vouloir aller à l'encontre de
cette situation de fait, serait
nier l'évidence. De par cette situation, le plateau
est naturellement protégé contre
les pollutions urbaines de l'air,
de la terre, du bruit, des
inondations et du trafic
automobile. Il convient de protéger
une telle situation naturelle. |
Élément
urbain
Il est un lieu « tampon » entre les espaces verts du sud
d'Uccle, (Kauwberg, parc Fond'Roy...) et le centre
commercial de la Place St. Job. De
même, il présente un plateau
verdoyant longé par une rue et un
chemin urbanisé.
Élément activité humaine
A cause de cette situation, le
plateau a été exploité par la
population selon ses besoins, potagers, pâturages,
jardins d'agrément et pendant tout un
temps, versage à la carrière.
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Situation juridique
Le plateau est situé au PRAS II
en zone d'habitation à prédominance
résidentielle ZHPR. « des
terrains non bâtis qu'il convient
de ne pas figer, de manière à
garantir une souplesse dans l'aménagement
et la gestion de ces terrains ». (Moniteur 14.06.01). Les
termes de « ne pas figer » et garantir une
« souplesse », nous
semblent de toute importance. Aussi, nous proposons pour le
Plateau un aménagement léger et
dans le cadre essentiellement en
accord avec le lieu. |
En conclusion
Étant donné que des études
scientifiques récentes effectuées
à la demande des pouvoirs publics
ont prouvé que la terre du
plateau n'était pas polluée,
contrairement à d'autres sites
cultivés dans la commune, il
convient de préserver et
d'exploiter une telle situation
pour l'essentiel de sa surface à
des activités exigeants, de tels
terrains ; cultures potagères, pâturages,
petits loisirs...
Il convient de développer un
projet qui ne peut pas être un
repli égoïste et individualiste
du quartier, mais aboutir à une
mise en valeur du plateau en
accord avec la situation actuelle
de notre environnement dans un
esprit de développement durable. La philosophie de ces quelques réflexions
s'efforce de dégager une
conciliation entre le Social, l'Économique
et l'Environnemental dans un
projet d'avenir où nous sommes
face à des situations inconnues.
Le Social dépasse le simple
logement et peut dans un avenir
proche avoir des impératifs
vitaux, non seulement pour le
quartier, mais aussi pour la
Commune, voire la Région
bruxelloise. Une nécessité actuelle peut être
retenue : les potagers du Keyenbempt et du
carré Tillens ont été déclarés
insalubres. Il est même envisagé
d'en extraire les terres. L'ICPH, suite aux nouvelles
constructions est en manque de
potagers. La déchetterie de la rue de
Stalle (très utile) a remplacé
des potagers. N'est-ce pas le moment, sur le
Plateau Avijl de décerner un lieu
sûr et dédié à l'usage des
potagers ?
thérèse
dussart,
2004 |
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J'ai été alarmée par un article
d'Alain Megoeul, publié dans les
nouvelles de l'ACQU. Sa position
qui consiste à encourager la
construction de 200 logements,
sous prétexte qu’il faut
permettre aux jeunes ménages à
revenu modeste de rester à Uccle,
me semble dangereuse. Il est, je pense, impossible d’avoir ce
type de garantie pour de multiples
raisons et il s’en trouvera
toujours pour arriver à
contourner cette contrainte.
La
spécificité du quartier de Saint
Job est liée à un habitat et à
des relations entre les habitants
qui rappellent les villages. En
bâtissant sur le plateau Avijl,
on accroîtra sans aucun doute le
trafic qui est déjà archi dangereux vieille rue du moulin
où, par manque de parking, on
trouve déjà aujourd’hui des
voitures garées en amont et en
aval des chicanes chaque soir et
chaque matin. Je n’ose pas imaginer ce que cela sera après
le lotissement du plateau Avijl.
On m’a répondu qu’on
rouvrirait l’avenue d’Andrimont :
on serait alors encerclés de
voitures, à l’avant et à l’arrière
pour ceux qui habitent de ce
côté-là de la vieille rue du
moulin. Autant l’aménagement de
la Montagne de St Job donne à
cette rue un cachet et une
quiétude pleines de charme,
autant celui de la vieille rue du
moulin a été bâclé et n’a
fait qu’aggraver le manque de
parking et le risque d’accidents.
Une rue préservée pour une autre
sacrifiée ?
Pour en revenir
au plateau, je ne vois pas en quoi
la construction de 200 logements
résoudra quoi que ce soit mais
par contre, je vois clairement
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© P.
Broquet
- FUMARIA
CAPREOLATA (FUMARIACEES) - AVIJL
2009 |
qu’on
détruira lentement un village
qui, comme tout village doit
garder ses espaces verts et ses
potagers, qui ceux-là
représentent un atout social
important pour les plus démunis
et un patrimoine exceptionnel.
Nadine
Glibert-Beukelar, 2008
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