Sang
neuf, brique à gogo et
amabilités
Uccle
Région
Depuis le
retour gagnant
d’Armand De Decker
(MR) fin 2006, la vie
politique uccloise a
retrouvé son calme
d’antan. Un peu trop ? "Il ne se passe
rien", ironise
Stéphane de Lobkowicz,
le diablotin de
l’opposition estampillée
"Union communale". "Le
collège fait de la
gestion quotidienne,
mais tout cela manque de
panache",
enchaîne Ecolo. Ce
n’est, évidemment,
pas l’avis du maître
des lieux. Qui a
ressorti la déclaration
de politique générale
de sa majorité, afin de
se féliciter de tout ce
qui a déjà été
accompli.
Logement. C’est
un des grands défis de
la commune, confrontée
à un manque de
logements, une mauvaise
desserte de transports
en commun, une fâcheuse
tendance aux inondations
et une avalanche de
projets immobiliers. De
projet, la commune a le
sien, sur le plateau Avijl. Qu’elle a
accepté de revoir, en y
apportant des "améliorations
considérables", souligne le maïeur.
Sans pour autant
satisfaire les
riverains, avec qui le
contact est exécrable,
déplore Ecolo.
Quoi
qu’il en soit, pour
l’heure, la tutelle
bloque le plan communal.
"Je ne
comprends pas la Région", fulmine Armand
De Decker. D’autant
moins que cette dernière
entend construire sur la
plaine du Bourdon.
"Un
avant-projet
inacceptable ! Beaucoup
trop massif ! Une
invasion brutale !" Le collège a
marqué son opposition
– donc Françoise
Dupuis aussi. Cocasse : le plan logement de la Région,
c’est "son bébé", à l’ancienne
secrétaire d’État PS.
SOURCE
: LE SOIR |
BENOÎT MATHIEU - 19.11.2009 |
|
Avijl
aura le coeur à la fête...
Des années
qu'Avenir et protection d'Avijl se bat en vue du
classement des 8,5 ha de
la Montagne de Saint-Job
! Et cinq ans que des
festivités servent de
prétexte à publicité
autour de l'écrin. La
6e édition, ce
dimanche, sera rythmée
par des visites en
compagnie d'un M.
Nature. Bien évidemment,
l'association ne s'arrêtera
pas là. Petiots et
grands auront de quoi
passer du bon temps
(ateliers de contes,
promenades à cheval,
etc.) avant et après s'être
gorgés de produits du
terroir... et informés
du travail des
associations.
SOURCE
: dh |
GUY BERNARD - 25.09.2009 |
|
Préserver
définitivement Avijl
Des
associations ont
introduit un dossier
visant à classer le
plateau de la vallée de
Saint-Job
Objectif : lui épargner
le projet de logements
agréé en concertation
Les inquiétudes des
riverains de Saint-Job
s'apaiseront-elles avec
le classement du plateau
Avijl ? "Bruxelles
Nature" et
"Protection et
avenir d'Avijl" ont
initié des démarches
en ce sens, au mitan du
mois de mai. Pas plus
l'une que l'autre, ces
associations ne
s'opposent aux logements
prévus sur le pourtour
du plateau. Mais elles
considèrent qu'Uccle a
mangé sa parole, lors
de la concertation du 18
mars dernier.
Pourquoi ? Parce qu'elles estiment
n'avoir pas été
entendues, elles qui
suggéraient des
alternatives visant à
préserver la quasi
totalité des potagers
et zones à haute valeur
biologique.
Rappelons que la commune
(lancée dans une
modification du PPAS
depuis huit ans) a toléré
l'édification prochaine
de 190 toits (dont 50%
seront dévolus à du
social) et le creusement
d'un tunnel côté rue Benaets.
Si d'aventure, le
gouvernement venait à
classer cet écrin,
ledit projet de
logements volerait en éclat.
On n'en est pas là.
|
Et
si l'on préservait
Avijl ?
Des
associations demandent
au politique de classer
le plateau
Les inquiétudes
rongeant les riverains
de Saint-Job
s'apaiseront-elles avec
le classement de leur
plateau Avijl ?
Bruxelles Nature a procédé
aux démarches en ce
sens. "Sans
s'opposer à la
construction de
logements sur le
pourtour, les
associations avaient
proposé des
alternatives visant à
préserver presque tous
les potagers et les
zones à haute valeur
biologique",
soulignent de concert
Marc De Brouwer
(Bruxelles Nature) et Stéphane
Davidts (Protection et
avenir d'Avijl). Or, affirment-ils, Uccle
n'a pas respecté sa
parole, le 18 mars 2009,
lors de la concertation : "Aux dernières
communales, les autorités
s'étaient engagées à
écouter nos
revendications..."
Où en est-on pour ce
qui concerne le devenir
de ces 8,5 ha côtoyant
le parc Fond'Roy et le
Kauwberg - deux zones
Natura 2000 ? Il y a
huit ans déjà, la
commune s'est lancée de
la modification du PPAS
28 bis. La
"catastrophe
sociale et écologique"
des plans initiaux a été
revue à la lueur de la
pression riveraine.
Aux abords de la
biodiversité admise par
de réputés spécialistes,
Uccle a toléré des
toits (190 dont 50% de
sociaux), un tunnel dans
l'impasse de la rue Jean
Benaets. Et refuse
d'assainir l'ex-décharge
communale ("Ça coûterait
2.500.000 € et n'a
jamais été fait en
Europe", expliquait
Marc Cools, l'échevin
des Travaux).
Cette non dépollution,
les ASBL la combattent
vigoureusement, à peu
de tours d'horloge (le
22 mai) de la Journée
mondiale de la
biodiversité. Le classement demeure
une décision de
politiques, qu'orientent
les Monuments et sites.
Si le gouvernement accréditait
la thèse citoyenne, les
toits promis valseraient
en éclat. Suspense...
SOURCE
: dh |
GUY BERNARD - 14.05.2009 |
|
Ils
veulent classer le
plateau Avijl
Bruxelles Nature a
introduit la demande de
classement des 8,5
hectares du plateau Avijl, dans la vallée
de Saint-Job à côté
du Parc Fond' Roy et du
Kauwberg. Les es
associations de défense
de la nature avaient de
mandé que soient préservés
presque tous les
potagers et les zones à
haute valeur biologique.
Mais la localisation des
logements prévus, la
percée d'un tunnel dans
l'impasse de la rue Jean
Benaets, le refus
d'assainir l'ancienne décharge
communale sont jugés désastreux.
C'est pourquoi Bruxelles
Nature a décidé de
demander le classement
du plateau afin
d'obtenir la sauvegarde
de sa biodiversité.
|
Oui,
mais... au PPAS d'Avijl
Uccle Ils étaient (presque)
tous là, de
l'association Protection
et avenir d'Avijl, jeudi
passé. Donnant de la
voix par instants,
brandissant de limpides
calicots rythmés par un
Non, ils assisteraient,
impuissants, à
l'approbation, majorité
contre opposition, du
PPAS 28ter dudit
plateau. Une approbation
qui ne tomba qu'au terme
de plus de deux heures
d'argumentations
diverses.
SOURCE
: dh |
GUY BERNARD - 10.03.2009 |
|
Des
maisons dans la prairie
Uccle.
La commune touche au but : elle aura bientôt son
PPAS pour le plateau
Avijl.
La concertation a dit
oui.
 |
© Le
Soir |
Succès
de
foule
pour
la
concertation,
ce
mercredi
matin.
Autant
de
riverains
qui
seront
déçus
:
l'avis
rendu
est
favorable
au
nouveau
PPAS
du
désormais
célèbre
plateau
Avijl |
|
|
Pas
de doute. Ce mercredi
matin, c'est une
concertation des grands
jours.
L'invitation donnait déjà
un avant-goût : rendez-vous rue Rouge,
la traditionnelle salle
du conseil ne pouvant
avaler trop de monde.
Uccle a vu juste. Son
centre culturel est plus
qu'honorablement rempli. Tout qui entend rentrer
se voit affublé d'un
collier cocasse : une
ficelle et une bonne
carotte joufflue qui
pendouille.
Pareille mobilisation,
cela fait depuis 2006 et
le plateau Engeland que
l'on n'avait plus vu ça.
Normal. Ce dossier est
plus ancien et le lieu,
encore plus couvé par
ses riverains. Avijl,
c'est un plateau de 8,5
hectares hors du temps,
un entrelacs de
prairies, potagers - d'où
les carottes - et bois.
Il y a bien une vieille
décharge, mais elle est
recouverte d'une végétation
spontanée, bizarrement
intéressante pour la
biodiversité, notent
les études. C'est aussi
le plus grand terrain
public à bâtir, dans
cette Uccle qui manque
de logements
(accessibles).
"Tout
est joué d'avance"
Marc Cools, échevin MR
de l'urbanisme, recadre.
Est discuté ici un
projet de plan
particulier
d'affectation du sol
(PPAS) autorisant 200
logements. "Tous ne sortiront pas de
terre dans les 6 mois : nous n'en avons pas les
moyens financiers. Cette
législature en bâtira
40 ou 50, et ainsi de
suite." Et de
rappeler que le PPAS
actuellement en vigueur
date des années 70.
Pour faire bref, il est
imbuvable. Voiries dans
tous les sens, un
massacre.
En 2006, Ecolo, alors en
charge du dossier, avait
tenté de faire adopter
un PPAS plus respectueux
des lieux. Levée de
boucliers. Et remise sur
la table d'ouvrage. La
dernière mouture
supprime toute voirie
intérieure, consacre 77% du plateau en espace
vert et préserve 20.000
m2 de potagers. "Déjà mieux, avaient réagi à chaud
les associations en
septembre 2008. Mais
perfectible."
Depuis, les riverains
ont repris du poil de la
bête. Parfois un peu
trop, comme cette dame
qui menace de balancer
sa carotte sur Marc Cools, "à défaut
de savate".
Leurs reproches, ils les
assènent depuis des années. "Au début, on
nous traitait
d'ayatollahs
environnementaux",
se souvient le président
de l'association "Protection et Avenir
d'Avijl". Ils ont
finalement été écoutés.
"Mais pas
entendus." Alors, pour certains,
les jeux sont faits
depuis le début. "Un vieux tract électoral
d'Armand De Decker
indique que des
logements seront
construits. Tout est joué d'avance", fulmine cet
homme. Il valse entre
rage et ironie : "La photo est bien
choisie : ce n'est pas
Avijl mais le Kauwberg."
De manière générale,
les riverains n'avalent
pas que la décharge ne
soit pas assainie, afin
d'accueillir des
constructions. Ils
craignent de voir
saccager ce quartier "pittoresque et
exceptionnel".
Et s'insurgent sur la
trop grande emprise des
zones constructibles,
rognant sur le vert.
Tous seront déçus. À
l'unanimité, la
commission a rendu un
avis favorable au PPAS (www.uccle.be). "Moyennant des aménagements", précise
Marc Cools. Ici, un étage
en moins. Là, un peu
plus de potagers. "La protection du chemin
Avijl est renforcée." Prochaine étape
pour Uccle : élaborer
un plan de gestion du
site. Aussi charmant
qu'il soit, le plateau a
été par trop laissé
à l'abandon.
SOURCE
: LE SOIR |
BENOÎT MATHIEU - 19.02.2009 |
|
Avijl : on peut y construire
des logements
Les
riverains ne voulaient
pas de ce projet
C'est un avis favorable
mais sous certaines
conditions, qui a été
rendu hier par la
commune d'Uccle pour le
projet du plateau Avijl.
Le PPAS (plan
particulier d'aménagement
du sol) qui en découle
permettra donc, dans un
avenir plus ou moins
proche, d'y construire
du logement. Figurant
dans le nouveau PPAS : un projet de 200
logements, dont une
moitié sociaux, à bâtir
sur un plateau riche en
prairie, potagers et espèces
animales et végétales.
Un terrain de huit
hectares est à 100%
constructible. Et ce
malgré la présence
d'une ancienne décharge
ménagère que les
riverains auraient aimé
voir assainie. La
commission en a décidé
autrement, comme
l'explique l'échevin de
l'Urbanisme, Marc Cools : "Cela coûterait
plusieurs millions
d'euros pour obtenir un
sol de très mauvaise
qualité".
Les riverains étaient
près de 150 hier matin,
lors de la commission de
concertation Avijl. Pour
cet important projet
urbanistique, il a fallu
rassembler les riverains
dans un espace plus
grand que la maison
communale, soit au
Centre culturel d'Uccle. "Cela s'est très
bien passé",
explique André Dubois,
riverain de la Vieille
rue du Moulin et président
de l'Association de
Protection du plateau Avijl. "Chaque
intervenant a pu
s'exprimer longuement.
Nos revendications en
tant que riverains n'ont
pas changé. Il faut préserver
la biodiversité sur le
plateau et surtout les
potagers. Une
cinquantaine d'entre eux
est amenée à disparaître.
Le tissu social va
vraiment en prendre un
coup".
Pas de plaine de jeux
Toutefois, il a été décidé
de supprimer le projet
d'aménagement d'une
pleine de jeux pour
garder certains
potagers.
D'autres modifications
ont été apportées au
projet suite à cette réunion.
Notamment, la décision
de supprimer un étage
d'un immeuble situé près
de la rue Jean Benaets
afin d'améliorer les
perspectives paysagères.
Les autres adaptations
seront consultables dès
lundi 23 février sur le
site de la commune : www.uccle.be
|
Plateau Avijl : les quatre questions clés
L'aménagement du
plateau Avijl fait à
nouveau débat. Ce
plateau couvert
d'arbres, de potagers et
de prairies est destiné
à la construction. Ce
soir, la commune présente
son PPAS (plan
particulier d'aménagement
du sol) à la maison
communale à 19h30. Nous
avons interrogé les
deux parties en jeu : l'échevin
de l'Urbanisme Marc
Cools (MR) et André
Dubois, riverain et
membre de l'Association
pour le Protection et
l'Avenir d'Avijl.
1. Le sentier de la
Vieille rue du Moulin.
"Nous voulons
supprimer les
constructions prévues
à cet endroit",
explique André Dubois.
L'échevin, lui, affirme
que des modifications
ont déjà été faites
pour préserver ce
sentier en terre battue. "Mais il hors
de question de diminuer
les logements".
2. Un bois à haute
valeur biologique.
"Derrière l'école
communale de Saint Job,
se trouve un bois très
intéressant d'un point
de vue biologique. Il
faut tout faire pour le
maintenir",
explique André Dubois.
Pour l'échevin, "un effort a été fait,
suite à la demande de
cette même association.
Une grande partie de
cette zone boisée sera
donc préservée".
3. Diminuer le nombre de
logements.
Un troisième enjeu,
selon l'association de
protection, consistera
à tenter de réduire le
nombre de logements au
niveau de la Montagne de
Saint Job. À cela, l'échevin
répond : "C'est
exagéré. Il faut bien
comprendre que ces 8
hectares de terrain sont
à 100 % légalement
constructibles. Nous préservons
77 % d'espaces verts.
C'est déjà formidable".
4. Assainir la décharge
du plateau Avijl.
L'association revient à
l'attaque avec la dépollution
de la décharge située
sur le plateau Avijl.
"Effectivement
c'est un débat récurrent", explique l'échevin
de l'Urbanisme. "Notre position est très
claire! C'est impossible
et beaucoup trop coûteux.
Un rapport d'incidence
environnementale a établi
que cette ancienne décharge
ménagère n'était
absolument pas
dangereuse".
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