Vers une augmentation des habitations sociales
La
semaine passée, la
commune d'Uccle a
organisé un conseil
communal extraordinaire
pour aborder la thématique
du logement. Tous les
partis se sont réjouis
de cette initiative, même
si l'opposition (le
groupe libéral de Stéphane
de Lobkowicz et le CDH)
a regretté que ce débat
arrive si tard.
Les
problèmes, à Uccle,
concernent d'abord les
logements sociaux, qui
ne représentent que
4,64% des habitations.
C'est la quatrième
commune bruxelloise qui
en possède le moins, la
palme en la matière
revenant à Watermael-Boitsfort qui
ne dispose que de 18,37%.
Parallèlement
à ce constat, Uccle
voit le nombre de ses
habitants diminuer. Les
classes moyennes, vu le
prix des loyers et des
ventes, ne peuvent que
difficilement trouver à
se loger dans la
commune. Quand on sait
que la moitié de la
population bruxelloise
entre dans les
conditions d'accès au
logement social, la
situation uccloise pose
d'autant plus de
questions.
La
note logement établie
par les échevines
Chantal de Laveleye, en
charge de l'urbanisme,
et Claudine Verstraeten,
en charge de l'action
sociale, fait le bilan
de toutes les possibilités
et projets en cours,
mais avance aussi de
nombreuses pistes. La
formation d'un
observatoire du logement
est mise sur la table,
pour mieux adapter la
politique à la
situation réelle de la
commune. La note reprend
également les projets
immobiliers publics en
cours de réalisation.
Au plateau Avijl, par
exemple, la commune est
en train de modifier le
Plan particulier d'aménagement
du sol (PPAS) en vue d'y
construire deux cents
logements dont une moitié
de sociaux et l'autre de
moyens. On retrouve également
un projet d'une
vingtaine de logements
moyens rue de la Pêcherie. Mais
il y a aussi la SUL
(Société uccloise du
logement) et ses divers
projets immobiliers dans
les cités du Melkriek
et du Homborch.
Le CPAS,
quant à lui, envisage
de construire des
logements sociaux dans
le quartier du Moensberg.
Ensuite,
le droit de gestion
publique des immeubles
vides ou insalubres
permettrait à la
commune de louer des
logements sociaux en
prenant en charge les
travaux de rafraîchissement.
Outre
la volonté de favoriser l'aménagement de
logements au-dessus des
commerces, ce sont
encore des primes
communales à la rénovation
qui sont envisagées. Ou
encore des incitations
fiscales, comme l'exonération
d'une partie du précompte
immobilier, voire
l'augmentation de la
taxe sur les immeubles
non occupés.
SOURCE :
LE SOIR |
ÉMILIE
HAQUIN - 21.09.2005 |
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Uccle mon village
Un
Cœur en fête au plateau
Avijl
Le 11 septembre dernier, pour la deuxième année consécutive,
l’association
Protection et Avenir
d’Avijl a organisé
une fête sur le terrain
de basket de la Montagne
de Saint-Job. De
nombreux sympathisants
et artistes (dont le
sculpteur Olivier Strebelle) s’y étaient
donné rendez-vous.
SOURCE :
UCCLE MON VILLAGE
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N°
1 - 09.2005 |
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Mise au point
Suite à l’article
paru dans Le Soir du 28
juin 2005, une mise au
point a été envoyée
au journal par Stéphane
Davidts, au nom de
l'Association. L’article
publié dans l’édition
du 23 et 24 juillet 2005
n’ayant pas dissipé
les malentendus suscités
par celui du 28 juin, l’Association
diffuse ci-dessous
le texte intégral de
cette mise au point
L’Association considère que la
politique de la ville
doit définir un ordre
de priorités : la
préservation des
espaces verts et le
droit au logement en
constituent les
premières ; la
qualité de vie en
dépend directement.
Avant de bétonner même partiellement- un
espace vert de plus, il
faut donc mettre en
œuvre toutes les autres
approches susceptibles d’offrir
à chacun un logement
adéquat, même au prix
d’un effort financier
supplémentaire de la
collectivité.
D’autre part, les récentes inondations (trois en un an)
au niveau de la vallée
de Saint-Job et des rues
avoisinantes ont mis en
évidence l’impact
hydrologique d’une
urbanisation non
maîtrisée. Toute
imperméabilisation,
même partielle, du
plateau Avijl ne fera qu’aggraver
les risques de nouvelles
inondations au cours des
prochaines années, en
entraînant une
surcharge
supplémentaire du
système d’égouts,
déjà structurellement
insuffisant. C’est sur ces bases que nous avons défini nos objectifs
:
1. la préservation de tous les espaces verts du plateau,
notamment les potagers,
prairies et bois, de
manière à lui
conserver son caractère
semi-rural.
2. une politique responsable de construction et/ou d’aménagement
de logements sociaux et
de logements de type
moyen. Quelques chiffres
illustrent la nature des
solutions qu’il
convient de promouvoir
en priorité : on
estime à plus de 2.000
le nombre de logements
sociaux inoccupés dans
l’agglomération faute
d’entretien et de
rénovation, et à près
de 15.000 le nombre
total de logements vides
(dont plus de 1.000 pour
la seule commune d’Uccle).
Indépendamment même
des problèmes liés à
la pénurie de logements
sociaux, la rénovation
des logements
dégradés, inoccupés
et abandonnés constitue
à nos yeux la première
des priorités d’une
politique urbaine
responsable en vue d’éviter
le développement de
chancres urbains.
Nous estimons donc
possible de s’attaquer
à la pénurie -criante-
de logements sociaux
sans pour autant
détruire les espaces
verts existants, et en
particulier ceux du
plateau Avijl.
A défaut d’informations précises de la part de la
commune d’Uccle, nous
nous interrogeons par
ailleurs sur la vraie
destination de l’ensemble
des constructions
prévues. En
particulier, nous ne
pouvons considérer
comme acquis qu’il s’agisse
bien de véritables
logements sociaux,
gérés par une
société publique de
logements sociaux. Si
tel n’était pas le
cas, la destruction d’espaces
verts serait encore plus
inacceptable.
Au
stade actuel, et en l’absence
de toute information
tant sur l’implantation
des logements prévus
que sur leur destination
sociale, nous ne voulons
pas faire aux autorités
communales un procès d’intention.
Nous ne pouvons que
répéter notre souhait
de dialogue avec les
pouvoirs publics, afin
de dégager une solution
qui réponde aux
objectifs définis
ci-dessus et garantisse
le maintien dans le
domaine public de tout
logement social nouveau.
C’est dans cette
optique que le 23 juin
dernier, nous avions
demandé aux conseillers
communaux de surseoir au
vote sur la proposition
qui leur était faite d’allouer
un budget
complémentaire de près
de 64.000 € à l’étude
du projet d’urbanisation
du plateau.
SOURCE :
BUREAU ASSOC.
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PROTECTION
ET AVENIR D'AVIJL
2005 |
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Plateau Avijl
: Les riverains se coalisent
L’Association
Protection et Avenir d’Avijl
a décidé de revoir sa
position et de
présenter un avis
unifié sur le projet de
la commune concernant
des futurs logements sur
le plateau Avijl.
Stéphane Davidts s’était
récemment exprimé au
nom des riverains, mais
toute l’Association n’était
pas de son point de vue.
Pour
rappel, et comme nous l’expliquions
dans notre article du 28 juin dernier, la
commune envisage de
construire deux cents
logements sociaux et
moyens sur le plateau Avijl
; lequel
constitue pour l’instant
un espace vert, composé
de champs, de bois et de
potagers. Au mois de
septembre, l’enquête
publique aura lieu sur
le nouveau P.P.A.S (Plan
Particulier d’affectation
du sol) et sur son
Rapport d’Incidence
Environnementale.
Depuis
l’annonce de ce
projet, riverains et
commune s’opposent et
s’accusent
mutuellement d’avoir
coupé le dialogue,
indispensable à une
concertation digne de ce
nom.
La
volonté de l’Association
est de tout faire pour
que tous les espaces
verts du plateau soient
préservés. Mais ses
membres ne s’opposent
pas à la création de
logements sociaux et moyens
: On
estime qu’il y a plus
de mille logements vides
rien que sur la commune
d’Uccle. Avant de
construire sur des
espaces verts, la
commune ferait mieux de
rénover ces bâtiments,
ce qui éviterait, en
plus, le développement
de chancres urbains,
explique d’une seule
voix l’association.
Ces logements vides qui
constituent environ 300
immeubles, sont pour la
plupart des bâtiments
privés. La commune
envisage en effet de
lutter contre les
bâtiments abandonnés
et insalubres, mais
cette gestion viendrait
s’ajouter au vaste
projet immobilier du
plateau Avijl.
Et
les riverains insistent
à nouveau pour que les
logements sociaux
créés soient gérés
par une société de
logements et non par la
Régie foncière
communale, comme il en
est question. Ils
veulent une garantie que
les logements soient
bien pour moitié
sociaux et pour moitié
de type moyen. Mais la
commune a toujours
affirmé sa volonté d’y
construire ce type de
logements. Enfin,
c’est le dialogue qui
fait défaut pour l’instant
et que les riverains
désirent rétablir dans
un premier temps : Nous
ne voulons pas faire aux
autorités communales de
procès d’intention.
Nous désirons seulement
un vrai dialogue afin de
dégager une solution
qui réponde à la fois
au besoin de logements
sociaux et au maintien
des espaces verts. Le
dialogue tant attendu
devrait avoir lieu lors
de l’enquête publique
prévue aux alentours du
mois de novembre.
SOURCE
: LE SOIR |
ÉMILIE
HAQUIN - 23.07.2005 |
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200
logements dans un espace
vert ?
Jeudi dernier, le public était nombreux au conseil
communal pour manifester
ses réticences à
l'égard du projet de
logements sur le plateau
Avijl. Certains veulent
que l'endroit reste en
l'état, avec ses
champs, ses chevaux et
ses potagers. D'autres
réclament des garanties
que ces logements soient
bien sociaux, en majeure
partie.
Au
conseil, la commune a
confirmé que la moitié
des logements à
construire seraient
sociaux (l'autre moitié
étant de type moyen).
Par ailleurs, les
conseillers communaux
ont désigné un bureau
d'étude pour effectuer
le rapport d'incidence
environnemental complémentaire
au changement de PPAS
(plan particulier
d'affectation du sol).
Chantal
de Laveleye, échevine
de l'urbanisme, a voulu
changer ce plan pour éviter
une trop grande urbanisation
:
L'ancien
PPAS permettait un plus
grand nombre de
logements ainsi qu'une
traversée carrossable.
Nous avons voulu tenir
compte davantage des
aspects paysagers et éviter
que les voitures ne
traversent le plateau.
Mais
les riverains, représentés
par Stéphane Davidts,
craignent que le nouveau
plan n'exige plus, comme
l'ancien, qu'il y ait 51% de logements sociaux.
Les deux camps
s'accusent mutuellement
d'avoir coupé le
dialogue. Nous ne
sommes pas opposés au
projet, nous voulons
qu'il y ait concertation,
explique Stéphane
Davidts. Mais Chantal de
Laveleye refuse de
discuter avec des
habitants qu'elle pense
d'emblée opposés à
tout projet. Les
riverains craignent que
le projet soit
l'occasion, pour le collège,
de faire de la promotion
immobilière. En
aucun cas, nous ne
voulons de cela,
explique Chantal de
Laveleye. Mais le
collège n'a pas encore
décidé si nous gérerions
nous-mêmes les
locations.
Personnellement, j'y
suis favorable.
Le
dialogue s'est en partie
enlisé quand les
riverains ont manifesté
leur désir de voir les
logements sociaux gérés
par la Société
uccloise du Logement
plutôt que par la
commune. De nombreux
logements sociaux sont déjà
gérés par la commune.
Cela ne change rien,
précise l'échevine.
Pourtant,
Françoise Dupuis, secrétaire
d'État au Logement à la
Région bruxelloise et
conseillère communale
à Uccle, tempère : Il
est vrai qu'en ce moment
cela ne change rien,
mais en laissant la
commune gérer les
logements sociaux, on
s'expose à des
changements dans
l'avenir. Pour l'instant
le règlement communal
est basé sur les critères
légaux qui régissent
les sociétés de
logement. Mais il est
possible de modifier ce
règlement. Et Françoise
Dupuis de s'engager,
auprès des habitants,
à suivre ce dossier de
près et à tenter de rétablir
un dialogue. Globalement,
Stéphane Davidts se dit
satisfait de cette réponse
:
La commune a pour
la première fois parlé
de logements sociaux
plutôt que de logements
de type social comme c'était
le cas jusqu'alors. Nous
avons le soutien, sur ce
point, de Madame Dupuis.
Le
PPAS sera soumis à enquête
publique vers novembre.
Le collège espère
pouvoir entamer les
travaux de voirie avant
la fin de cette législature.
SOURCE
: LE SOIR |
ÉMILIE
HAQUIN - 28.08.2005 |
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